Conformément à l’arrêté paru le 19 août 2015, le diagnostic électricité évolue au 1er janvier 2016, dans sa méthodologie et son modèle de rapport.

En fait, le modèle de l’État de l’installation intérieure d’électricité figurant dans le nouveau fascicule FD C 16-600 (qui remplace la norme XP C 16-600 en vigueur jusqu’alors), clarifie la notification des anomalies et dysfonctionnements constatés, permettant d’en améliorer la compréhension et leur transmission.

Comme l’a précisé le représentant de Exim, partenaire du MLS Côte d’Azur, invité à faire une présentation lors de la réunion de la section Nice, en janvier dernier, cette modification ne concerne que la présentation de l’information. L’entrée en vigueur de cette mesure n’a donc aucun caractère de rétroactivité.

Cette expertise obligatoire ne concernant pas les circuits internes, l’intervention du diagnostiqueur s’effectue uniquement sur les constituants visibles des équipements électriques. À tel point qu’il n’a pas à déplacer un meuble, n’étant pas habilité pour. Par ailleurs, une fois un problème détecté, sur une prise par exemple, le diagnostiqueur n’est pas tenu de dire si d’autres prises posent problème.
À noter que, parmi les nouveaux décrets d’application de la loi Alur attendus pour 2016, figure ceux visant à étendre le nombre des diagnostics immobiliers obligatoires dans le cadre d’une mise en location. Les diagnostics électricité et gaz en font partie.

Leur mise en œuvre ne serait pas attendue avant 2018.